Le 14 juin 2018, un petit déjeuner a été organisé à ARRAS avec comme sujet : «  Comment impulser la culture du dialogue » .

Louise MASSING, Caroline BERTHOLIER, Olivier GRAGNANI, Ludovic LEPLAT sont intervenus pour partager leurs approches d’experts sur cette culture qui n’est pas uniquement celle du dialogue social.

En effet, la culture du dialogue implique que les collaborateurs, et tout particulièrement les managers, soient sensibilisés à l’importance d’une communication de qualité : écoute, respect, feedbacks,… Au-delà de ce socle culturel commun, il s’agit également de développer la formation en outils qui favorisent la qualité relationnelle, et notamment la médiation.

Des témoignages ont promu la notion de culture d’entreprise qui se développe. Ainsi, des entreprises ont choisi de solliciter leurs collaborateurs pour réfléchir et rédiger des chartes définissant les valeurs partagées. Ce socle de valeurs constitue ainsi une base relationnelle commune qui marque les ambitions de l’entreprise en la matière, aussi bien en interne que vis-à-vis des partenaires extérieurs.

La RSE et la prévention des risques psycho-sociaux constituent également un support pour la mise en place d’outils de dialogue. La médiation est ainsi reconnue comme un moyen de prévenir les RPS, et de nombreuses entreprises ont fait le choix de conclure une convention de médiation avec un prestataire externe, voire de former des médiateurs internes.

Enfin, une dimension plus technique a également été abordée en matière contractuelle : la clause de médiation qui permet aux parties de soumettre un litige qui surviendrait dans le cadre de l’exécution d’un contrat par un tiers, qui recherchera avec elle une solution amiable.

Il s’agit là non plus d’un outil de dialogue interne, mais avec un prestataire ou un fournisseur. Une nouvelle fois, l’entreprise voit ainsi son image valorisée en marquant sa volonté de rechercher avant toute chose une solution amiable, et bénéficie d’un outil qui favorisera la recherche d’options communément choisies. Une sortie de conflit « par le haut »